- Citation :
- “Hotel 626” est une fiction interactive qui plonge
l'internaute dans un lieu abritant de drôles de créatures.
Quarante-cinq minutes d'aventure, frissons garantis.
On ne se souvient plus très bien comment on avait atterri là.Avait-on pris le premier hôtel en sortant de l'autoroute ? Tous les
autres étaient-ils réservés pour un congrès ? Toujours est-il que c'est
dans une chambre un peu glauque de l'
Hotel 626 que l'on
s'était retrouvé pour passer la nuit. Plongé dans un profond sommeil,
un cri nous avait réveillé en sursaut. Juste le temps de sortir du lit,
d'aller jeter un œil dans le couloir, et le doute n'était plus possible
: le lieu abritait des monstruosités surnaturelles, et il allait
falloir courir très vite pour y échapper...
Vous avez déjà peur ? Alors peut-être ne
devriez-vous pas vous connecter sur le site de cet Hotel 626
(uniquement disponible en anglais, malheureusement). L'entrée n'y est
possible qu'entre 18 heures et 6 heures du matin ; restriction
facilement contournée en changeant l'heure de son ordinateur. Mais
croyez-nous sur parole : rien de tel que de se lancer dans cette
fiction interactive au milieu de la nuit, toutes lumières éteintes, le
casque sur les oreilles – pour profiter de la bande-son, très soignée,
et pour éviter que vos voisins s'interrogent sur les hurlements
provenant de votre appartement.
Chaque chapitre du récit implique de passer une épreuvepour sortir de la pièce où son personnage se trouve. Certaines fois,
c'est très simple (ouvrir la bonne porte au bon moment), à d'autres
moments, plus subtil (trouver le code susceptible de débloquer un
verrou avant que le type visiblement taré et coincé avec vous ne se
décide à vous sauter dessus). Mais, plus qu'une suite d'énigmes,
Hotel 626 est un jeu qui réussit à impliquer l'internaute dans une atmosphère bigrement éprouvante. Entre le
Projet Blair Witch pour la vue subjective, le jeu vidéo
Silent Hill pour le principe de la fuite perpétuelle, et
Psychosepour le papier peint de l'hôtel, ces quarante-cinq minutes d'aventure
n'ont rien à envier à certaines de nos meilleures frayeurs.